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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 19:03

Hier soir, soirée Acid, offerte par l'association des réalisateurs indépendants pour fêter leur programmation Cannoise. J'ai pas pu entrer à leur film  à 20h, mais je compte bien rentrer à la fête pour honorer la deuxième place lyonnaise et la qualification directe en LDC. On arrive, c'est blindé. Tant pis, je fonce, traverse la piste après être passé au bar, et me retrouve sur la plage entouré de visages connus et amis. Je rencontre le beau Grégoire, puis, à plusieurs, on refait le petit monde du cinéma français à l'heure où toute la profession tremble à cause de la numérisation des salles. Retour à l'appart' pas trop tard pour pouvoir être en forme pour la première projo dimanche matin. En attendant le retour de Thé, je commande le lillois Hazard au Père Noël via internet. Puis dodo, à bout de force, après m'être endormi sur le balcon...

 

le-quattro-volte-resize.jpgCe matin donc, première projo à 9h à la Quinzaine, j'arrive pile à l'heure, et ma toute nouvelle accréditation Quinzaine s'avère très efficace. Certes on ne m'accueuille pas dans la salle avec des putes et de la coke (c'est plutôt réservé aux joueurs de foot), mais je ne fais pas la queue et suis prioritaire. Quinzaine, tu vas me voir souvent pendant cette dizaine...

Le quattro volte de Michelangelo Frammartino est un ovni total, idéal pour démarrer une journée de projo. Lent et contemplatif, il s'ouvre sur de la fumée noire et.... des chèvres. Des chèvres, des chèvres et encore des chèvres (mais pas l'équipe de France...). Et leur berger. Un vieux monsieur, à la toux insistante et laide. Le temps passe avec eux, au rythme des journées, au rythme du quotidien. Une étrange visite à l'église, un étrange breuvage, puis une disparition. Et la vie continue. Les saisons passent, un arbre géant s'élève au dessus de ce village de Calabre, un curieux rite a lieu. Et la vie continue. La beauté plastique et la lancinante douceur de cet o.f.n.i  sont d'une incroyable simplicité. Et comme les saisons, quelques moments burlesques viennent rythmer cette immersion dans un monde inconnu et "naturel".

 

Un peu sonné par l'expérience, je rejoins les filles dans la queue de la Quinzaine à nouveau, pour voir cettte fois-ci le documentaire du Suisse Jean-Stéphane Bron : Cleveland contre Wall Street. Pure expérience de cinéma, le film montre un procès qui n'a pas pu avoir lieu, celui de la ville de Cleveland, décimée en 2008 par la crise des subprimes et des saisies immobilières par centaines, contre Wall  Street, responsable de la dîte crise. Le procès est fictivement reconstitué avec de vrais avocats, un vrai juge, l'affaire effectivement instruite, et 8 jurés pour rendre cette "justice documentaire". Le film est passionnant, d'une part par sa force vulgarisatrice qui permet de considérer la finance autrement que comme une science incompréhensible qui s'apparentrait à de la physique quantique. Mais aussi parce qu'il est un formidable récit des Etats-Unis d'Amérique, notamment sur l'aire Bush, la livraison de l'économie au seul ultra libéralisme, et qu'il donne in fine une image subtile et juste de son peuple...

 

24334 382769136259 302083826259 4176627 1465232 nEn deux films, j'ai déjà fait le grand écart. D'un côté une fiction qui s'apparente à un documentaire total. De l'autre, un documentaire qui fictionnalise la réalité pour mieux la disséquer, et la comprendre. Après ces deux bonnes claques dans le "réel cannois", le festival a vraiment commencé.

Le temps de rentrer se faire un déjeuner express à l'appart' en matant le défilé des Marséyé sureuh la canneuhbièreuh, avec son cortège de déclarations définitives anti "ce-club-qui-a-été-champion-de-franceuh-sept-fois-deuh-suite-mais-qui-a-pas-ceuh-peupleuh-derrièreuh-lui", et de constater que cette ferveur populaire mène toujours les journalistes à une forme d'onanisme vulgaire qui n'a pas disparu depuis 1993, et je repars pour une deuxième partie de journée plus trash, sensuelle et sexy...

 

 

D'abord avec la rediff' du second film de Xavier Dolan, découvert l'année dernière à la Quinzaine avec J'ai tué ma mère, et qui revient déjà, cette fois-ci à Un certain regard pour Les amours imaginaires. L'histoire d'une amitié à trois, et son cortège de jalousies, fantasmes post-adolescents et de projections. On retrouve là les mêmes qualités du premier film de Dolane, et en premier lieu des dialogues excellents et hilarants. Mais aussi une folie douce scénaristique, un sens très arty de l'image, un goût fou pour le cinéma et son référencement. Le jeune homme doit adorer In the mood for love, doit s'adorer lui-même, et adore faire plaisir au spectateur. Au bout d'une heure de rire amer, l'émotion prend chair, et le gamin est encore capable de surprendre dans une ultime culbute... bang-bang, et la vie continue...

 

Après une pause restauration gentiement préparée à l'appart', retour au Palais en espérant pouvoir rentrer à la rediff' du dernier Gregg Araki passé un séance spéciale hier soir à 00h45: Kaboom. Je ne sais rien du film, sinon qu'il a l'air d'être dans la veine barrée de ses premiers films. L'histoire, impossible à résumer en trois lignes : il y a des amours adolescentes, du sexe, hétéro, gay, bi, de la drogue, une secte, une sorcière, des hommes à tête d'animaux, des lesbiennes endiablées, des frèers et soeurs troublés, une mère surbookée, etc, etc... Et surtout, derrière la maestria de la mise en scène kitch d'Araki qui se joue de tous les codes des teen movies, et autres films de genre à destination des ados, une bande-son dingue post rocko shoegazo planante. Objet compilant à la fois sa filmographie et la culture pop totale, ce film fout souvent "la trique" et nous apprend au passage comment s'occuper du clitoris d'une meuf sans avoir l'air de manger un plat de spaggheti...

 

 

Gregg-Araki-Kaboom-1.jpg

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 20:41

tournee-5_galleryphoto_paysage_std.jpgEn route pour le festival de Cannes, l'occasion était trop belle de s'arrêter à Lyon pour participer une nouvelle fois aux Nuits sonores...

 

Rendez-vous pris jeudi à 16h à la piscine du Rhône, pour une une après-midi Kill the dj, avec Pilooski pour démarrer en douceur mais efficacement. Puis Jennifer a pris les commandes, suivie de Smagghe, et, pour finir, les écossais d'Optimo... Douce après-midi électo bondissante, avec les lyonnais, les parisiennes et les sudistes. Bons délires sur nos trois célibataires en quête d'action, "les 3 C", occasion de retouver le beau Benjamin M., connu quand je l'avais eu comme élève d'un stage vidéo au siècle précédent, perdu de vue il y a six ans... Après la Kill the swimming pool, after chez la Christiane, où on a habillé "les 3 C" pour l'été, l'automne et l'hiver prochain.

 

Vendredi, journée tranquille,  on se remet de nos émotions, déjeuner en famille avec ma "petite tatie" et la folle. Puis Nuits sonores place Maréchal Liautey, avec en final le live de Mathias Aguayo.... Apéro chez Sharon, qu'est toujours aussi stone, puis soirée en tête à tête avec la folle.

 

Samedi matin réveil ultra difficile et chaotique, tram, train. Et là, c'est le drame... Le train est envahit par une floppée de mecs plus sexs les uns que les autres, portant TOUS le maillot Olympien bleu ciel et blanc. Trop de Direct Energie me pompe l'énergie, et je dors quasiment tout le trajet, non sans mater à droite et à gauche quelques bombasses sur-testostéronées...

 

Arrivée à Cannes la tête dans l'cul. Dans toutes les rues des maillots bleu ciel et blancs, des poufs à faire passer Zahia pour une religieuse (pâtisserie fourrée à la crème), de la vulgarité et de la beaufitude.... Comme d'hab quoi... Petite réunion avec le boss, débrief des films déjà vus. A éviter : la daube Wall street II, un film allemand abject apparemment sur les jeunes en prison. A voir absolument: le Coréen The housemaid d'Im Sang Soo. Retrait des accrèditations diverses, premier repas de la journée à 18h, puis on fonce à l'ACID à 19h30 pour "Robert Mitchum est mort" à 20h. On ne rentrera pas... ça commence.... Et tous ceux qu'on rencontre en sont à leur troisième queue de la journe sans pouvoir rentrer. Le Xavier Dolan, 1h de queue sans pouvoir rentrer, à la Semaine de la critique, 1h30 de queue...

 

Retour maison, avec le regret de ne pas être resté à Lyon pour pouvoir fêter la dernière de Sid Vicious. Images en direct chez I télé, attente patiente de la soirée Acid prévue au pied du Palais.

Le festival s'est mal engagé, les Marseillais me fatiguent déjà, mais j'm'en fous. J'ai déjà un favori, un pur bonheur de cinéma, vu à Paris juste avant d'arriver et présenté jeudi matin en compétition: Tournée, de Mathieu Amalric. Un bijou d'or et de chair.

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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 15:43
David Lynch ne réalise plus de longs métrages pour le moment et vu comme il part en vrilles, j'ai bien peur qu'aucun producteur ne soit prêt à le suivre prochainement.

Aux dernières nouvelles il a produit la série documentaire de son fiston pour Davidlynch.com, puis illustré des vitrines des Galeries Lafayette pour cette rentrée (jusqu'au 3 octobre sur les grands boulevards).

Au tout dernier Festival du film de Venise, Werner Herzog, lui, présentait un remake de Bad Lieutenant d'Abel Ferrara. Mais pas seulement. Un film surprise était annoncé, lui aussi réalisé par Herzog : My son, my son, what have you done, dont voici le premier trailer.

C'est David Lynch qui en est le producteur executif,  ça se voit et s'entend dans le trailer. On remarquera en plus de Willem Dafoe (découvert dans Sailor et Lula), la présence furtive de Grace Zabriskie, comédienne habituée du Lynchland (Sailor et Lula, Twin Peaks, Inland empire...) et on retrouvera des intonations musicales très proches de Lost Highway... Frissons garantis, on en salive d'avance....

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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 12:22

On se disait « ça y est, débarrassés pour une semaine de « Petit corps malade » parti courir les Etats d’Amériques pour le sommet de l’ONU, le G20 à Pittsburg, faire son footing dans Manhattan et rendre visite à son ex »…

 

Et bas non, il a fallut qu’il vienne truster les deux 20 heures mercredi soir, s’incruster dans notre semaine de semi-liberté médiatique, histoire de faire coucou à la populace restée au pays. Et non content de venir nous emmerder une demi-heure à la télé, il s’est en plus permis un coup bas qui finit de faire tomber le peu de dignité qu’il lui restait dans l’exercice de sa fonction…

 

Alors comme ça, Monsieur le Président de la République Française, garant de l’indépendance de la justice, Président du CSM, bénéficiant par ailleurs d’une  immunité pendant son mandat, a balancé devant plus de 12 millions de français scotchés devant les grand messes du 20h : « Au bout de deux ans d'enquête, deux juges indépendants ont estimé que les coupables devaient être traduits devant un tribunal correctionnel (...) Je fais totalement confiance à la justice ».

 

Et bien évidemment, tout le monde aujourd’hui parle de « lapsus ». Oui bien sûr, on va y croire, alors que lui-même est avocat et sait ce qu’est la présomption d’innocence (d’autant mieux qu’il avait déjà dérapé de la même façon sur l’affaire Colonna).

 

Non, "Petit corps malade" a profité de sa position, de son déplacement à l’étranger, d’avoir à sa  disposition les deux télés les plus regardées en France pour continuer à s’immiscer dans le procès Clearstream, et surtout tenter de continuer à mentaliser les français sur la « culpabilité » de De Villepin.

 

C’est vraiment moche, au dessous de tout, et encore une fois, pas à la hauteur de la fonction. Les avocats de l’ancien Premier Ministre annoncent ce jeudi matin qu’ils porteront plainte pour « atteinte à la présomption d’innocence ». C’est bien le moins qu’ils puissent faire. Seulement voilà, si "Petit Corps Malade" peut se permettre dans ce procès d’être partie civile, il faudra cependant attendre la fin de son mandat pour le juger lui.

 

Indépendance de la Justice qu’ils disent. Mon cul, oui.

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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 15:33

Dans un entretien avec l’excellent Cherif Ghemmour dans le dernier numéro de So Foot, Aurélie Filippetti avoue, tout en le regrettant, qu’elle ne peut pas participer au match de foot annuel des parlementaires contre le Variétés Club : « J’en profite pour faire passer un message politique important : chaque année je demande que le match des parlementaires contre le Variétés Club soit mixte, mais on me l’a toujours refusé. L’an passé, ils m’ont juste proposé de donner le coup d’envoi ».

 

On croit rêver… Quoi ? Dans la France bleu-blanc-rouge, blacks-blancs-beurs, avec écrit au fronton des mairies « Liberté, égalité, fraternité », on interdit encore aux femmes de jouer au foot dans une équipe mixte ???? Et ce, au sommet de l’Etat ? On est où ? En Iran ?

 

Faudrait-il créer une équipe uniquement féminine pour qu’on puisse envisager un match où peuvent jouer les députées et sénatrices ? Remarquez, y aurait peut-être pas assez d’élues pour constituer un onze de départ vu à quel point la parité est respectée au parlement (1/5 de femmes à l’assemblée, 1/3 quand même au Sénat).

Et puis certains seraient encore capables de nous dire « Quand il y en a qu’une ça va, mais c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes ».

 

Alors que faut-il pour qu’enfin Aurélie Filippetti puisse jouer ce match ???

 

Une pétition peut-être ?

Banco. Lançons une pétition digne de ce nom, afin que, dès l’année prochaine, on puisse admirer Aurélie (vous permettez que j’vous appelle Aurélie ?) en short face aux godillots du parlement…

 

Pétition pour qu'Aurélie Filippetti puisse jouer le match de foot des parlementaires contre le Variétés Club, merci de signer le groupe facebook, lien ci-dessous.

link
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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 12:26

J'ai découvert hier soir une nouvelle série américaine, United states of Tara.


En 30 minutes, l'histoire d’une famille wasp dont la mère est complètement cintrée et a tendance à changer de personnalité à chaque émotion forte.

La série est portée par la géniale Toni Colette (découverte dans Muriel puis Velvet goldmine) qui joue la mère affublée d’une sale gueule de travelo. Lorsqu’elle change de personnalité et donc d’apparence, elle est fait preuve d’un véritable don de transformisme et d’incarnation. Mieux que n'importe quelle desperate housewive, Tara est le grain de sable qui fait dérailler la classe moyenne blanche de banlieue chic…

 

 

Dans le pilote, elle devient d'abord T., une pétasse américaine de base âgée de 15 ans, consciente d'habiter le corps de Tara, qui fait délirer son adolescente de fille et un peu flipper son jeune fils. Vulgaire, aguicheuse, sexy, chiante. Puis plus tard elle devient Buck, un espèce de réac facho amateur d'armes, de bières et de p'tit culs.

 

La série est étonnement produite par Spielberg. Je m'attendais à une gentille comédie familiale. Mais en réalité, cette fiction joue le triple axel.

D'abord, en effet, le format premier de cette série  est la comédie familiale, avec ses ressorts traditionnels (comique de situation/dialogues) et ses moments d'émotions « primaires ».

Mais le personnage central de Tara fait exploser le genre dans un délire subversif presque surnaturel. Et tous les repères qu’on connaît dans ce genre de fiction explosent en plein récit.

Enfin, sur le fond, elle en vient à s'attaquer directement à tous les clichés wasps. Tout ce qui fait l'entertainment américain, et tout ce qui est d’habitude l'objet de sa dérision est passé ici à la moulinette et lui donne un air de comédie adolescente trash-fantastique.

 

Le pilote, qui permet de faire les présentations avec tous les membres de la famille et les personnages périphériques, dans des situations traditionnelles de sitcom ou de séries, apporte un je-ne-sais-quoi de décalé et de délicieusement déjanté bienvenue, qui appelle à mater très rapidement la suite... A suivre donc.

 

 

 

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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 11:09
L'OL entamait donc enfin sa campagne européenne, la vraie, après le tour de chauffe préliminaire contre une équipe de CFA européenne (Anderlecht) , ce mercredi 16 septembre contre une vieille connaissance, la Fio, déjà rencontrée lors des poules la saison dernière.


Je me faisais inviter chez Stephan, qui lui, est canalplussisé, et m'engageait à tenir Thairaize au courant, elle qui était partie dans le lointain sud-ouest au bord de l'océan.... pour travailler.
Compte rendu du match par sms pendant la soirée.



20.50 Bodmer blessé, la Toul remplace, Govou remplaçant.

21.19 Bastos sorti sur blessure match tendu Govou est rentré c'est assez hard, engagé mais ils sont pas ridicules. Les italiens commencent à faire les salopes

21.23 Carton à Lisandro pour prise de judo

21.28 Carton pour Pjanic qui joue au boucher Serbe je sens que Govou peut être The answer

21.28 Attentat sur Lisandro carton italien

21.34 Lyon s'énerve, a marqué, mais refusé

21.35 Carton italien Kallstrom va finir tout cassé

21.36 Gilardino exclu Toul' perd un oeil

21.51 Puel à la pause: il faut contruire notre jeu, les solutions vont venir.

21.58 Cissoko me plait vraiment beaucoup

21.59 Carton Toul' main

22.14 Cissoko tellement bon !!!!

22.17 Gomis sort pour... delgado :)

22.23 But de Pjanic qu'était pas brillant

22.41 Dernières minutes ultra chaudes mais victoire. Décevant. Cissoko, Toul', et Kallstrom énormes, Govou inspiré super entrée de Delgado à suivre kiss bonne nuit.

Crédit photo: Reuters

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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 14:54

Ça y est, c’est fait. Jusqu’au dernier jour j’ai espéré qu’il resterait, et qu’on rempilerait avec « Little Monkey » après la fin du mercato… Raté. Lundi 31 août en fin de journée, Anthony Mounier s’est engagé avec l’OGC Nice pour 4 ans.

 

Finies les courses folles, le ratissage du côté gauche, et les espoirs de voir éclore une nouvelle « star » de la formation lyonnaise.

Finie la préparation où il avait l’habitude de s’illustrer comme l’un des plus mordants et combattants du groupe pro. Antho s’en est allé sous d’autres cieux comme il le souhaitait depuis un petit moment : sur la côte d’azur.

En espérant que cette expérience sera plus concluante que celle de Ben Arfa à Marseille. Et surtout qu’Antho aura bien, comme il l’espère, les moyens de progresser. Grâce à un temps de jeu supplémentaire, certes, mais aussi grâce, je lui souhaite, à un environnement qui lui permettra de s’épanouir, même s’il jouera désormais la première partie de tableau et non plus la tête du classement.

 

Le départ de Moumoune est une perte sentimentale, un crève-coeur, un gouffre qui s'est dérobé sous mes pieds. L’impression qu’un fils grandit trop vite part s’installer seul, trop loin. L’impression d’être Bernard Lacombe qui vient d’apprendre que « Benssema » a signé à Madrid. Je perds ma mascotte, mon chouchou,  un joueur sérieux, gentil, courageux et talentueux dont l’OL n’avait pas à rougir.

 

Va falloir maintenant trouver une nouvelle mascotte.

Beynié, de retour de prêt et ancien partenaire de la Moun’ lorsqu’on les a découverts ensemble il y a deux saisons ? Bof.

Pjanic, qui revient fort cette saison et va pouvoir enfin postuler à un poste de titulaire ? Pas formé à Lyon et déjà mini-starisé.

Reste Tafer, mais qui paraît déjà une évidence et qui compte de trop nombreux fans, ce n’est  plus une révélation.

 

Le choix doit donc se faire entre Gonalons et Belfodil.

Gonalons a un nom prédestiné, est né à Vénissieux, il a tout d’un grand. Mais déjà 20 ans.

Reste Belfodil, 17 ans, qui est né à Alger, double nationalité Franco – Algérienne, assez immense gabarit (1m91 pour 86 kg), formé à Lyon. Et de surcroit sosie de mon petit frère à son âge. Et d’ores et déjà entré trois fois en jeu depuis le début de la saison pour des apparitions très convaincantes.

 

Ishak, veux-tu être mon nouvel ami ? Depuis lundi 31 août j’ai le cœur qui saigne et des larmes plein les yeux.

 

 

 

 

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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 12:10

Où en est Lyon, son jeu, ses nouvelles recrues ? A la vue du match aller du tour préliminaire de LDC contre Anderlecht, on peut envisager un début de réponse. Notamment à la question qui nous taraudait depuis le tirage au sort : les gones allaient-ils se faire bouffer physiquement, charcuter à la Belge. Réponse : non.

Mais que retenir encore de ce match "de gala" contre une équipe au gardien en bois ?
D'abord qu'à la surprise générale, Puel nous a refait le coup du 433 historique, pourtant normalement enterré depuis le départ de Juni. Ensuite qu'il a osé aligner Pjanic d'entrée, ce qu'on avait un peu senti venir. D'où le 433, en alignant la Toul', Kallstrom et Pjanic donc.
Ensuite ce fameux premier but de Pjanic sur CF: vous avez vu la gueule du gamin à l'instant de fêter son premier but sous les couleurs lyonnaises après un an de présence ? Il court vers les tribunes, torse bombé, avec une gueule de sniper bosniaque enragé, regard sombre et fier… Flippant le gamin.


Ensuite, Lisandro encore et toujours. Un vrai chien galeux, qui a d’ores et déjà conquis Gerland et les « comptables » observateurs de foot :« finalement il va peut-être valoir son prix… »…. « Soudain il paraît moins cher… »...

Ils étaient émouvants ces nouveaux joueurs de l'effectif des gones : Bastos qui ne se remet pas de son but d'une autre galaxie, accroupi, ému et bouleversé. Et puis aussi le début de la love story entre Lisandro l'ourson barbu fashion et Gomis l'androgyne massif. Lorsque Gomis a marqué, Lisandro s'est jeté dans ses bras, un énorme sourire lui barrant le visage, comme si Gomis venait de lui annoncer qu'il attendait son enfant. Ces deux là s'entendent déjà bien, et semblent promettre à la fois une bonne complémentarité sur le terrain et une belle entente à côté.


La mayonnaise semble donc avoir pris du côté du Nouvel OL. Les nouveaux se sont bien intégrés, le public semble avoir tourné la page des 8 glorieuses, le collectif paraît se renforcer  match après match, les jeunes s'affirmer et la Puel's  touch guerrière s'imposer combat après combat.

Bien sûr la lenteur de la charnière centrale laisse à désirer et n'est pas encore propre à rassurer. Le milieu me paraît toujours en construction, Pjanic n'a pas tout à fait l'étoffe pour être un titulaire indiscutable, Mak doit revenir et la Toul' mieux s'exprimer lorsqu'il y a seulement deux défensifs alignés.

Enfin, à 9 jours de la clôture du mercato d'été, Anthony Mounier est toujours lyonnais, mais n'a pas été aligné contre Anderlecht. J'espère que Mounier va rester car si Bastos est aligné plus souvent à droite comme mercredi, il pourra compter sur des titularisations à gauche, et un temps de jeu meilleur que l'année dernière.

 

Le plaisir pris devant ce match en trompe l'oeil a ravivé quelques souvenirs anciens de matchs au niveau technique élevé, à l'engagement total, à la classe internationale. D'ailleurs Gerland ne s'y est pas trompé, faisant une fête perpétuelle à son équipe pendant tout le match. C’est une première promesse. D'autres devront suivre. Bientôt il faudra savoir ce que vaut Tafer, quelle charnière centrale est la plus efficace au niveau européen, ou si Delgado et Ederson sauront enfin convertir leurs jolies prestations en buts.



Crédits photos : Panoramic et Reuters
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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 10:33

Séville-Lyon, match de préparation organisé après l'élimination de l'OL de la Peace Cup, avait lieu hier soir, avec l'excitation de voir enfin jouer Lisandro Lopez, et d'acter le retour de Lloris.

En attendant le vaguement douteux 4411 promis par Puel, c'était l'occasion de revoir le 4231 aligné pendant toute la préparation avec une équipe proche de l'équipe type de la saison à venir. Las, l'arbitre espagnol de 3ème division aura permis de voir d'autres expérimentations appliquées par Puel, à son corps défendant, en seconde mi temps...

 

D'abord la première, très vive, joueuse et animée. Les deux équipes poussent à fond, le jeu lyonnais commence à ressembler à quelque chose en comparaison des premières prestations de cet été, rapide, souvent en première intention. La défense est plutôt rassurante avec une charnière Bodmer Cris. Dans ses quelques sorties, Lloris est parfait et ultra rassurant, semblant bien remis de sa quinzième angine en une saison. Lisandro Lopez a la pêche devant, se bat sur tous les ballons et promet une belle mentalité opportuniste. Au milieu, Kallstrom remplace Toul au côté de Mak, avec un allant qui fait plaisir à voir.

Mais surtout, et enfin, on retrouve l'efficacité lyonnaise dans les couloirs. L'impression de ne pas avoir vu ça depuis tellement de matchs. A droite, Govou en plein forme, ratisse son côté comme à son habitude,  et Clerc monte régulièrement et fout le bronx dans la défense sévillane. A gauche, Grosso est enfin aligné en défense et fourni une putain de partition: montées systématiques, centres souvent parfaits, pendant que Bastos fait son Govou dans le couloir gauche et bouche toute tentative d'engouffrement. Joie de retrouver les deux "pieds à coulisse" qui firent les belles heures lyonnaises avant les départs d'Abidal et Malouda. Le côté gauche depuis était sinistré, faute d'un athlète comme Sid pour couvrir les envolées offensives de Grosso, par ailleurs plutôt faiblard en défense, surtout lorsque Toul n'est pas là pour colmater. Tout cela tourne plutôt bien, démontre une belle envie, et une forme athlétique qui commence à porter ses fruits. Mi temps, 0-0, le meilleur reste à venir.

 

A l'heure de jeu à peu près, sur une faute de Mak plus que litigieuse, il se prend un carton rouge. En match amical c'est inédit, et pour ce genre de faute après la pauvre arbitrage de la première mi- temps, c'est fort de café. Mais le café est plus corsé encore, 10 minutes après, avec l'exclusion de Clerc pour une vraie faute cette-fois, et l'OL se retrouve à 9 !!!. Et là, Puel, l'as de l'expérimentation, se retrouve à pratiquer un 431 avec Govou en défenseur droit, Pjanic en milieu def’ et Ederson attaquant de pointe. Dès lors le match n'a plus aucun intérêt dans le cadre de la préparation, Puel rentre même sur le terrain pour protester, plutôt gentiment, mais rien n'y fait, va falloir expérimenter pendant une demi heure une nouvelle tactique, à l'improviste .Et  le seul intérêt de cette deuxième mi temps a été de voir la gueule des "pro 2",  les petits jeunes formés pour être mis à la disposition de l'équipe première à tout moment, les Mounier (chouchou !), Gonalons et  Grenier...

Bien sûr on ne peut du coup tirer aucune conclusion de ce match, d'autant qu'en entrant sur le terrain, le pré retraité Chevanton va marquer au bout de quelques secondes, en toute humilité, un but sur coup franc et le fêter relativement vulgairement. A 11 contre 9 en match de prépa c'est la classe... Monte tes tatouages mec, t'es un homme !

 

Reste l'attitude des derniers fantassins Pueliens restés sur le champ de bataille, qui, jusqu' à la dernière seconde, se seront battus en apprenant ce qu'est un bloc défensif, et qui seront encore capables d'offrir quelques raides offensifs qui feront gentiment espérer rêver.

Moralité : 2 cartons rouges, c'est bon, on bouge. Retour maison. Et dimanche, dernière chance de retravailler les automatismes, avec une équipe type, peut-être un 442 avec Gomis aux côtés de Lisandro Lopez. Sûrement pas en 431, à moins que la Corogne nous foute los corones et que le match parte en vrille. Mais au bord des eaux calmes d'Aix les bains, gageons que seule la jeune garde "pro 2" nous réservera de l'imprévu et une esquisse de ce que pourrait être le futur OL, guerrier et revanchard.

 

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