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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 21:32

C'en était trop... Benzema parti, Fred l'ayant précédé vers la sortie lors du mercato d'hiver, Lyon s'était mis en quête d'attaquants à la hauteur de leurs prédécesseurs. Mais, depuis l'entame de ce mercato, et au delà de l'achat de Lisandro Lopez, la stupeur succédait à la déception.

Objectif Gignac. Embrouille, Gignac très cher, Sadran pas content, méchant: pas vendre. Feuilleton où Toulouse a joué les gammes lyonnaises à coup de communiqués de presse qui ont bien foutu la honte à l'OL. Objectif Remy, vendu il y a un an à Nice 8M, qu'on a essayé de toper à 15M plus Mounier. Horreur : déjà se débarrasser de Mounier maintenant, c'est pas possible, mais en plus pourquoi payer Remy le double de ce qu'on l'a vendu il y a un an, presque la moitié du prix payé par le Real pour Benz ?


Lyon a fait sa préparation pratiquement sans attaquants pros, Lisandro Lopez ayant eu la bonne idée de se blesser avant la Peace Cup. E toujours rien, sinon des embrouilles avec Nice pour Remy, et la honte, toujours la honte...

Et puis enfin ce jour, tout se débloque. D’abord Nice ne vendra pas Remy (donc Mounier restera à Lyon). Et tout s'illumine et devient clair comme de l'eau de roche : d'abord un nuage de fumée comme l'OL est capable d'en créer régulièrement pour détourner les esprits : Gomis, acheté pour 15M par l'OL. Bon déjà, Gomis, qu'a pas encore prouvé grand chose, à 15M c'est un gag. Mais en plus la filière stéphanoise.... comme si Piquionne n'avait pas suffit.

Et puis ce soir, une dernière nouvelle finit par nous rassurer et éclaircir la stratégie lyonnaise : Michael Schumacher (7 fois champion du monde, comme l’OL champion de France) reprendra en août la Formule 1 à 40 ans après avoir arrêté 3 ans. Le retour du Seigneur. Comme Armstrong, 38 ans, sur nos nationales cette année. Le retour d'un grand ancien primé un nombre de fois incalculable (7 fois vainqueur du Tour de France, autant que l’OL champion de France). Des héros, des géants de retour sur leur terrain de jeu préféré. Et c'est là que Lyon est trop fort.


Demain dès l'aube, après la parution des quotidiens, Lyon nous annoncera la signature d'un contrat de joueur, et non plus d'encadrement de Sonny Anderson, 37 ans, 3 fois champion de France, 2 fois champion d’Espagne, au Palmarès long comme une cicatrice sur la gueule de Ribery.

Que les buteurs étrangers restent dans les championnats étrangers. Que Toulouse et Nice gardent leurs attaquants et tremblent.  Lyon est enfin d'attaque avec le retour de Sonnygoal.

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 11:47
Ce qui devait arriver est arrivé. A force de n'en faire qu'à sa tête, de s'agiter dans tous les sens, de bondir de droite et de gauche et de faire le tour du monde en 80 jours, notre Président de la République, Nicolas Sarkozy, nous a fait un malaise vagal.

Oh! rien de grave, c'est juste qu'il est tombé dans les pommes. Et vue sa hauteur, il est pas tombé de bien haut et n'a donc pas du se faire très mal. Mais enfin, il y a de quoi se faire du souci. Car depuis deux ans qu'il a été élu, et malgré les promesses faites pendant la campagne, on n'avait eu aucun bulletin de santé officiel émis par l'Elysée.
Et depuis "l'incident" d'hier, à part les "communiqués officiels" de l'Elysée nous rassurant en disant  que Petit Corps Malade va bien et qu'il va sortir aujourd'hui, le seul communiqué sur l'état de santé du petit Nicolas nous est venu des Antilles par la bouche du bandit des Hauts de Seine : Patrick Balkany. Flippant. Et en plus Balkany nous a terrorisé en révelant que Sarko fait un régime, et qu'il faudrait qu'il l'arrête, ce régime, afin de continuer à être en forme et garder le rythme des réformes.
Flippant j'vous ai dit.
 Comme si le Président avait besoin de faire un régime, alors que Photoshop peut tout à fait faire le boulot d'effacement des bourrelets en moins de 48h.

Reste que tout Sarkozy qu'il soit, tout sportif entraîné qu'il se dise, Petit Corps Malade n'a pas été très malin d'aller courir entre 12h et 14h hier alors qu'on connaissait des températures assez délirantes sur Paris (euh... Versailles, pardon), à l'heure où normalement donc, on reste à l'ombre pour prendre l'apéro ou faire la sieste.
Une seule conclusion s'impose à nous à l'issue de ce terrible incident : plus de "pot Belge" pour Petit Corps Malade.
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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 14:44
Je crois que cette fois-ci, la Puelisation de l'OL est en marche, et tout, dans cette reprise et ce mercato tend à prouver que désormais, comme c'était prévu dès la signature de son contrat, Puel est le vrai boss du sportif à l'OL. Il a fallut cette foutue année de transition, somme toute prévisible et annoncée comme telle, pour que la mentalisation ait lieu. C'est donc rassurant de se dire que finalement il n'y aura pas de deuxième année transition, on est entré dans le vif du sujet, la garnison se prépare au plus dur des combats.





Pourtant on a douté depuis la fin du championnat 2008-2009. Déjà la fin de saison et la troisième place n'avaient pas vraiment été rassurantes sur le niveau réel de ce groupe et la qualité du travail réalisé avec le nouveau coach. Mais l'annonce, sitôt le championnat terminé, du départ définitif de Juni le Roi, Juni la Star, c'en était trop, l'OL ne paraissait plus trop savoir où il allait. Puis vint la déflagration venue du Réal et ses millions pour se payer Kaka et Ronaldo. Aulas prédit alors que rien ne serait désormais impossible, et que le deuxième bijou lyonnais, Benz', pourrait finalement lui aussi partir malgré les déclarations et engagements de fin de saison côté club et côté joueur. Et l'impossible arriva: Benz' vendu au Réal, pour son bien et dans l'émotion. Pendant ce temps, Duverne annonçait son départ de l'OL pour devenir préparateur physique de la seule équipe de France. Une fuite des cerveaux, que dis-je, une purge ! Et c'est en apprenant l'arrivée du remplaçant de Duverne que finalement l'idée de la purge prenait consistance. Le remplaçant : Vincent Espié, était l'ancien préparateur physique de Lille... sous Puel.

Ensuite sont venues quelques déclarations, de Sony Anderson le soir de la signature de Benz' au Réal, puis d'autres joueurs comme Toulalan : finalement le départ de Juni et de Benz' servirait le collectif, le groupe comptant moins sur ses deux "dépendances", et le bloc équipe s'en bonifiant. Rapidement, en y mettant un peu de mauvais esprit, on se rend compte qu'on a perdu les deux seules stars du groupe (à part peut-être le Champion du monde Grosso, lui aussi annoncé sur le départ, et mis sur le banc toute la fin de saison dernière par Puel). Plus de stars, que des joueurs, tous égaux en statut, tous à la disposition du seul groupe, du seul bloc équipe, et de la seule tactique de Puel. Le bataillon se construit.

Toujours dans le même temps, les deux nouvelles recrues de l'OL de ce début de mercato sont Loic Abenzaor et Maxime Gonalons, deux joueurs du centre de formation signant leur premier contrat pro à l'OL. Aucun grand nom, aucune star n'est repérée ou sérieusement annoncée à l'OL en ce début juillet. E t tout cela à l'heure où la préparation a déjà commencé, avec le traditionnel stage à Tignes (seule vestige de la précédente ère lyonnaise ?), et où les "petits jeunes" du centre de formation, embarqués pour pallier l'absence des joueurs qui ont fait la Coupe des Confédérations, font des merveilles et se font remarquer, notamment pour leur caractère de "gagnants". Les fantassins sont sur les dents. Puel modèle sa future armée.



Son plan est clair, il veut tester les jeunes, les former à sa patte, et surtout examiner les manques du collectif pendant les matchs de préparation, et ceux de la Moon Cup. En fonction de ces seuls manques le mercato s'animera, et l'on peut considérer maintenant qu'aucun grand "nom" ne viendra, même si évidemment ça n'empêche pas d'avoir de grands joueurs (remember Diarra, Essien par exemple...). L'annonce de l'arrivée de Lisandro Lopez va dans ce sens : pas un grand nom, seulement un buteur efficace dans un championnat qui n'est pas dans le top 5 européen. Il semble par ailleurs que ce joueur était le seul parmi les pistes examinées ces derniers temps, à faire l'unanimité entre Puel et l'encadrement du club (Lacombe, quoi).



Hier soir, j'avais le cœur serré et pour tout dire "les boules", à l'écoute de la cérémonie de présentation de Karim Benzema à Bernabeu. Mais une page se tourne, est tournée. Désormais il faut attendre la fin de la préparation et du mercato. Les futurs arrivants, seul Puel les aura choisis, et ils n'auront pas besoin de la puelisation des esprits qui est en train d'avoir lieu auprès des cadres : Lloris, Boumsong, Cris, Toulalan, qui interview après interview, assurent que Puel, comme Sarko, a changé, et déroulent le discours de la Méthode..... L'armée devrait donc être au complet après le tour préliminaire de la ligue des champions. En espérant qu'on ne tombe pas sur Maribor...
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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 13:40
C'est le début de l'été, et malgré le jeu du chat et la souris auquel joue le soleil, il est grand temps d'adapter nos oreilles à la saison. Quelques souvenirs de tubes d'étés passés, quelques spécialistes de musique ensoleillée, des morceaux qui sentent le cuba libre ou le litro de Gin To sobre la playa, l'après soleil des filles dorées, les abdos saillants des garçons de plage.









1- California girls - The Beach boys.

Tout simplement parce qu'il est impossible d'envisager une telle selection sans les garçons de la plage, et le cortège d'accords ensoleillés et de meufs de la côte ouest.

2-Do you remember the first time? -Pulp

Gros tube pop de l'ère "Brit pop " des nineties, ce morceau (et l'album qui va avec) m'ont pas laché d'un été. Et des suivants. Le morceau dont on aimerait qu'il ne s'arrête jamais afin de continuer à danser, chanter à tue-tête au bal du 14 juillet...

3-Bondi (Mathieu Ballet remix) - Mukta.
Déjà la fusion musicale de Mukta sent à plein nez l'exotisme, les longs voyages et la chaleur moite qui va avec. Et puis il y a ce petit air à la Mancini de The Party, qui veut nous faire danser jusqu'à l'aube au bras de Claudine Longet dans une soirée mousse.

4- Air Batucada - Thievery Corporation
Un rythme de musique de plage, une voix féminine ensoleillée et suave, quelques cordes aigues pour fixer le cadre. Puis ça tourne tribal, histoire de danser les bras levés au ciel sur la plage, en attendant l'apéro. Ah bon ? c'était déjà l'apéro ???

5- Tribulations (Lindstrom remix) - LCD Sounsystem
Un petit tour par Ibiza sans y foutre les pieds (surtout pas, par pitié), histoire de récupérer un peu de "cosmic disco" pour danser, portés par la chaleur de l'été méditerranéen. C'est sexy, joueur, ça ne s'arrête jamais de monter. A mettre du côté des joyaux comme "I feel space" de Lindstrom encore, ou "The sky was pink" de Nathan Fake remixé par James Holden. Vous reprendrez bien un peu de MDMA ?

6- Ramblin man - Lemon Jelly
On redescend gentiement avec cette plage très ensoleillée et suave des Lemon Jelly. Sonorités exotiques pour slow sensuel. Vous dansez Mademoiselle ? Vous couchez Monsieur ? Un morceau qui même s'il ne fait pas bouger, risque de faire transpirer.

7- G.B.H. - Death in Vegas
Le nom de cette galette sonne comme celui d'une drogue. Et pourquoi pas puisqu'on a affaire à l'un des plus grands spécialistes, Richard Fearless. Kingstone power ? nan, sex power. On s'enlace on se colle et on bouge les popotins dans la chaleur de la nuit. Et les pieds dans le sable, s'il vous plait!. On n'est pas à London non plus merde.... allez sur Paris Plage...

8- Honeydew - Mister Scrruff
ZE morceau pour emballer!!!. Des voix chaudes, une cadence sensuelle, de l'extase en barre. Il fait trop chaud pour se bouger... Alors autant se coucher, à l'ombre, avec un bon petit cocktail et si possible bien accompagné.....

9- Out of heaven - Dreadzone
La nuit est enfin tombée, on se relache, on s'alangui, on blotti dans ses bras le plus beau des bijoux rencontré pendant la soirée. Reste plus qu'à faire de doux looping avec la dîte personne, sur les choeurs dubs dreadzoniens

10 - Don't worry Baby - The beach boys
On finit comme on avait commencé, avec les garçons de la plage. Un petit coup de soleil de la west coast juste pour dire, ne t'inquiète pas baby, y en aura d'autres des étés sensuels et ensoleillés, sur la plage ou au bord de la piscine, avec une flûte de champagne ou un cocktail alcoolisé, et une playlist adaptée....






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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 21:34

Mais que se passe-t-il à Lyon? Tout ce qui se passait d'habitude n'arrive pas, et la vente de Benzema continue à brouiller un mercato terrifiant pour l'avenir des gones.

L'OL, au moment du mercato, avait l'habitude de signer un ou deux joueurs avant la fin ou à la toute fin de la saison de ligue 1 (encore Lloris et Ederson achetés très tôt à Nice l'année dernière). Cette année, rien. Plus inquiétant encore: la Juni et Benzema dépendance. Juni est parti, Benz' vient de le faire.

 

Toute la saison, j'ai défendu l'idée qu'il était plus facile d'avoir une double dépendance Juni-Benz', que la seule Juni dépendance dont on affublait Lyon depuis un petit moment.  Alors quid d'une quelconque dépendance à l'avenir? Juni devrait logiquement être remplacé par Ederson, embauché pour cela la saison dernière, mais encore trop jeune et tendre pour égaler le niveau du "Maître". Benz' parti. Rien ni personne ne peut le remplacer. Aucun grand nom ne veut venir à Lyon, aucun des salaires des grands attaquants qui sont sur le marché ne peut être assumé par Lyon, même si selon Aulas, les réserves sont équivalentes à 100 millions (avant les 35 de la vente de Benzema).

 

L'attaque est orpheline maintenant que Benzema est parti, puisqu'il ne reste plus que Piquionne, Govou prêt à partir (à moins que "oh ! Joie!", l'issue du feuilleton soit la même que les 3 saisons précédentes et que Sid Vicious reste, je l’espère…). Mounier est donné partant à Nice, mais depuis tellement longtemps qu'on vient à en douter. Peut-être que l'OL fait valoir que Mounier ne partira à Nice que si Nice ne concède à vendre Remy à Lyon. Si l'on perdait « little Monkey » j'aurais du mal à m'en remettre, mais l'idée d'un retour de Remy tendrait à me rassurer.

 

Reste le cas de Tafer, annoncé comme une bombe atomique et brillant chez les jeunes. Tafer est encore jeune et inexpérimenté, mais avec Puel, on pourra compter sur une mise en route progressive du gone dans l'effectif professionnel sans trop tarder, même s'il parait hors de question d'en faire un titulaire cette saison.

                                                              copyright AFP

 

Si les quelques départs annoncés (Mensah, Clerc, Kallstrom, Grosso...) s'avéraient réels, l'OL repartirait avec une nouvelle équipe fortement modifiée, où les seuls cadres seraient Lloris, Boum', Cris et Toulalan, et où les trop jeunes Pjanic, Tafer ou Kolo seraient rapidement mis en danger. Et alors que même si Puel ce soir assure que les plans avaient été envisagés en cas de départ de Karim, comment être rassuré par le départ de celui autour duquel l'avenir de l'équipe devait se construire ?

 

Les premières réactions ont beau être rassurantes ce soir : Anderson, "c'est le début d'une nouvelle histoire...une nouvelle ère... un nouveau cycle qui commence pour l'OL. C'est pas la fin, c'est le début d'une bonne histoire", Mounier : "je perds mon copain de chambre de jeunes", Puel: "Il y a tous les aspects sportifs et économiques qui ont été pris en compte et on a laissé sa chance à Karim.", Anderson encore "c'est pas inquiétant, Juni et Karim ne sont pas là, on va faire sans eux, on a déjà des joueurs qui sont partis, on fait confiance aux joueurs qui sont là et il peut se passer plein de choses àvant la fin des transferts... aujourd'hui le collectif va peut-être être plus libéré parce qu'on comptera moins sur Juni et Karim... on comptera sur des joueurs capables pour la ligue 1 mais aussi au niveau européen", aucune ne me rassure, d'autant qu'on n'entend pas Aulas. 

 

                                                                   Copyright AP

 

La saison passée était une saison de transition pour l'OL, Puel et Aulas. Malgré le départ pas rassurant de Coupet, LLoris avait d'entrée bien assuré.  Mais une saison bien pâle après celle si  moche qui l'avait précédée. Celle qui se présente ne peut se permettre d'être une nouvelle saison du renouvellement, car l'OL connaîtrait assurément les premiers soubresauts de sa récente brillante réussite hexagonale.

 

 

 

 

 

Photo Karim Benzema, Google images.

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28 juin 2009 7 28 /06 /juin /2009 12:39

Samedi, parce que La Furie était là, parce que j'avais des envies de communion, j'ai fini à la gay pride, où j'avais pas foutu les pieds depuis des années... Après un déjeuner bien ar« rosé » avec Fred, rendez-vous à la Bastille, pour l'arrivée des chars, et y retrouver Popinette qu'a fait tout le parcours pour se faire plaisir en photos. A l'arrivée, dans la chaleur, on file au Franprix prendre de l'eau et quelques bières, puis on se pose au pied de la colonne de Juillet... Les chars commencent à arriver, petits chars de rien, petit son de rien. La population est tout sauf gay, lesbienne ou trans pride. Voyeurs, vieux dégueulasses, jeunes touristes, banlieusards ici comme au zoo, tout le monde est mélangé, et c'est cool, mais pas passionnant.



Si, y a des beaux mecs. Ah ça, y en a. Des supporters du PSG qui arborent avec fierté leur maillot et leur virilité, à coup de "ta gueule" et de ventres à l'air avec abdos bandés, des kékés, des asiat', des petites, des jeunes, des vieux.... bourrés, défoncés, à peine éveillés, tout y est. Pop débarque avec un Bob l'éponge à l'hélium.. Bières, matage, délires, photos, pipi, bières, un p'tit loup vient taper mon téléphone parce qu'il a perdu ses amis depuis le départ de la gay pride. Il me laisse sa carte d'identité contre mon portable : né en 90… l'année de mon bac. Et pourtant putain, quelle bomba.... Il reste avec nous un peu, taxe de la bière, parle, parle, sans qu'on y comprenne grand chose, Bob l'éponge s'envole, Pop part en chercher un autre, Gaël part chercher des bières, les chars passent, tous aussi pauvres, moches et glauques.


Partout des minous. Etiquetés CGT ou LES VERTS, tous aussi mimis, tous aussi sexy. Un grand black au téléphone à côté de nous : "t'es où?....moi j'suis sur le rond point, où y a une statut bizarre, là"... Le soleil cogne. Pas de slogan à l'horizon. Que des touristes, ça mate, ça rigole, ça picole... mais ça drague pas. Au final, rien. Seulement une vaste opération commerciale (vas-y les brigades Orange qui font signer des offres spéciales), des flics partout ("pour assurer notre sécurité"), des gens assez peu concernés, sinon pour picoler et se retourner la tête. La gay pride n'est plus rien. Aucun contenu. Soit des folasses hystéros égocentrées, soit des passants blasés ou des racailles affolées.


19h, j'me casse prendre le métro. Retour maison. J'enjambe quelques mecs déchiquetés, je croise encore quelques bombes bodybuildées torses nus, des loulous tous minces au caleçon The Simpsons qui dépasse largement, des étudiants coincés au regards fuyant, des CRS sapés en sex-toy prêts à l'emploi, des cailleras inconscientes de leur potentiel sexuel, des rieurs en bande tristement attirés...

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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 10:06

La nouvelle est sortie au moment de se coucher... les mots en vrac tombaient "pompiers, arrêt cardiaque, hôpital, massages cardiaques...", je me couchais alors que les dernières brèves le donnaient mort. Au réveil, il l'était. Michael Jackson, le "King of Pop", s'est éteint d'une crise cardiaque à l'âge de 50 ans. Nous sommes tous touchés par sa disparition, parce que nous avons tous grandi, depuis 30 ans avec sa voix, ses tubes, ses frasques aussi. Déjà le tourbillon médiatique s'envole, on ne parle que de ça, on interroge les fans, on suit les réactions des stars, on regarde les bougies se consumer devant son dernier domicile. Et puis on parle aussi des millions de disques vendus, "Thriller"? bam! Plus de 100 millions, "Bad" ? bam! Plus de 30 millions, comme "Dangerous", bam!.... Tourbillon d'infos, toujours les mêmes. Les fans : "j'ai dragué ma première copine sur Thriller", "ma mère m'a mis au monde sur ABC", "j'approchais les petits garçons sur Bad", etc, etc... Tous moins intéressants les uns que les autres, tous loin de dire ce qu'était le King et ce qu'il a apporté à la musique.

 

 

Michael Jackson a porté et personnifié un nouveau son, une nouvelle production musicale, il y a eu un son post-Thriller, un mouvement venu de la Motown qui a enrichi la pop. Parce que sa voix l'a permis: sautillante, bondissante, capable d'aigue comme rarement, tout en étant hyper groovy. Michael Jackson c'est aussi l'avènement du clip comme un art total et entier, drainant prêt de lui de grands noms pour réaliser des chefs d'oeuvres de vidéo clips (Scorcese, Landis, David Fincher, Spike Lee...). Jackson c'était encore le mooonwalk, les petits "ouh!", sa pointe de pied, mais aussi un géant totalement frappé, délirant, méchament porté sur les petits garçons, qui a construit son propre mythe au delà de la musique et de l'art. Son ultime provocation: disparaître au moment du débat brûlant sur la burka.

 


Au moment ou les Américains ont élu leur premier Président noir, ils perdent leur dernier King noir (euh... gris, enfin blanc pâle...). Maintenant que le King est parti, il ne reste plus que la dernière des icônes pop mondiales, la Queen of pop: Madonna. 50 ans elle aussi, sur le point de reprendre une tournée à London en juillet, comme Bambi devait le faire. Et la Madonne, contrairement au King, est au top de sa condition physique. Foutue comme un Schwarzy féminin, suivie médicalement à longueur de temps, Madonna Louise Ciccone ne risque pas, à priori, elle, de nous faire une crise cardiaque. Au pire elle chopera un virus inconnu et mortel en adoptant son quinzième enfant au Malawi, elle s'étouffera au cours d'un gueuleton macro-bio, ou se ruinera avec la kabbale. Mais à mon avis, la Madonne n'en a pas fini, pour quelques dizaines d'années encore, de se toucher le sexe en beuglant "like a virgin ! ouh ! touch for the very first tiiiiiiiiiiiime !..."
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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 16:15

Qui a eu la bonne idée d'aller voir Toy boy ? Pas moi. Qui a eu la mauvaise idée d’accepter l’invitation d’y aller? ma pomme. Toy boy, c'est typiquement le film que je n'ai pas envie de voir, et pourtant j'y vais, par la seule grâce de son comédien principal : Ashton Kutcher... (Oui, oui… la jolie gueule d’américain moyen connu pour être Monsieur Demi Moore qui raconte sa life et montre son cul en temps réel sur Twitter…).
Toy boy, de David Mackenzie, c’est l'histoire de Nikky, séducteur débarqué à L.A. pour y mener la belle vie, grosso modo en s'y faisant entretenir par des femmes, friquées si possible, extrêmement friquées de préférence. Après s’être joué d’une très riche avocate tombée amoureuse de lui, il va, comme pour les autres, l’abandonner comme un déchet pour la remplacer par une petite garce tout juste post pubère…

La suite des aventures de Nikky va révéler que c’est à son tour de se faire avoir, à travers une sorte de « parcours initiatique » pour ce jeune homme sans scrupule. Dis comme ça, ça a l’air con. Et en effet, c’est con. Ni drôle, ni émouvant, paré d’une mauvaise morale à deux balles, le film ne vaut que pour Kutcher. Mais attention, à condition d’être sensible à ses charmes, car Kutcher comédien, c’est pas possible : quand il est mécontent il fronce les sourcils, quand il est triste il a les yeux dans le vague, quand il réfléchit il lève plus ou moins les yeux vers le ciel. Et c’est bien là toute sa seule panoplie de comédien, c’est un peu court.

Court comme ses vêtements qui eux, laissent entrevoir le seul intérêt du film, la plastique assez phénoménale du beau gosse, à condition d’y être sensible.. Où on le voit à poil tout le film.

La démarche lascive, en maillot de bain au bord d’une piscine qui surplombe L.A. (oui, tous les clichés y sont), déambulant fesses à l’air sous un tablier, ou allongé fesses qui dépassent du pantalon pendant qu’il culbute Madame; tout est bon dans l’poisson, et pour le vendre, il faut bien le mettre en valeur sur l’étale. Et c’est bien à ça que sert le film : pas à mettre en valeur les talents de comédie du petit Ashton, mais sa plastique à rendre vert de jalousie le premier Ribery venu. Si on ajoute que tout cela est filmé comme un long clip, ce qui, au bout d’une heure commence à fatiguer les yeux, que l’avocate est jouée par Anne Heche, refaite de fond en comble, afin qu’elle ressemble à une Paris Hilton de 35 ans, et que le sémillant jeune homme est coproducteur du film, on se sera fait une petite idée de ce que peuvent être ces 90 minutes de « cinéma » : du néant intersidéral dans une enveloppe esthétiquement conforme aux normes imposées du moment. Ashton Kutcher, quoi.

 

 

toutes images copyright MK2 Diffusion

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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 14:56
La rumeur annonçant une soirée pour remplacer le festival WE LOVE GREEN n'était pas une rumeur.
Il y aura bien une nouvelle WE LOVE FANTASY à la Chesnaie du Roy, avec une prog' de malade !!!!!

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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 15:57

Il y a encore quelques jours je discutais avec des amis de David Lynch, quasi disparu depuis Inland Empire, et avouais être presque certain que mon Maître ne ferait plus jamais de longs métrages. Vue la route empruntée par l'industrie cinématographique et vus les chemins de traverses choisis par Lynch, il me parait évident qu'il ne trouvera plus jamais suffisamment d'argent pour un long métrage. Même Studio canal, qui avait produit Inland empire, semble plus engagé dans la production au kilomètre de bouses françaises genre "ne te retourne pas, mange ta soupe, tout va bien, j'vais faire une rando".
Mais en lisant Le Monde du jour, j'apprends que Lynch est de retour. Pas avec un film, malheureusement, mais sur un concept alléchant: Le cinéaste mettra en scène du 2 septembre au 3 octobre, dans le cadre de la manifestation "Femmes d'influence", onze vitrines du grand magasin Les Galeries Lafayette. Le vestiaire de 3 femmes mythiques, Joséphine Baker, Audrey Hepburn et Madonna, y sera présenté. Les photographies et les lithographies du cinéaste seront parallèlement présentées à la Galerie des galeries, au premier étage du magasin.
Yeah.



Pour le plaisir, une petite vidéo privée du Maître, sur Hollywood Boulevard, avant les Oscars 2007, faisant la promotion de Laura Dern (dans Inland Empire) pour une nomination aux Oscars, avec... une vache.


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