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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 15:11

19725824.jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110427_021952.jpgAprès une grâce matinée bien méritée, réveil à 7h30 car on ne commence qu'à 9h à la Quinzaine, pour Les géants, le nouveau film du comédien Belge Bouli Lanners, auteur il y a deux ans du génial Eldorado. Les géants c'est l'histoire de deux frères, Zach et Seth, 13 et 14 ans. Abandonnés par leur mère dans la maison de leur grand-père décédé, ils sont livrés à eux-même à la campagne en été. Le jour où ils rencontrent Dany, ado de 14 ans, ils vont décider de prendre leur destin en main, afin de faire quelque chose de leur vie, et de cette extrême liberté non voulue.

 

19725828.jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110427_021954.jpg Lanners livre une oeuvre solaire, libre, anarchique, un conte pour gamins, à montrer à tous les pré-ados, en forme de roman initiatique, qui navigue sur le fil de leur jeunesse. Les trois gamins sont parfaits, directs, têtes brulées, ils ne jouent pas, ils actent. Lanners se permet toutes les audaces scénaristiques et de mise en scène. Les situations et les personnages du conte sont là : il y a un grand méchant loup, la magnifique Marthe Keller, en Dame bienveillante, des défis, des pièges, des méchants mais aussi du sexe, de l'argent et de l'amitié.

Il y a surtout les éclats de rire de ces trois mômes splendides, petits hommes fragiles et forts à la fois. Le film est une merveilleuse façon de démarrer la journée et on quitte la salle Thé et moi, avec une énorme banane... En sortant on appelle une dernière fois Le Pacte pour voir s'il y a moyen d'avoir des invitations pour DRIVE, de la compétition, qui démarre à 11h30. On a JB, il lui reste deux invitations, on y file à toute vitesse, et il me rappelle que cette fois-ci, je devrais aimer le Honoré qu'ils ont en distribution et qui est en clôture le soir du Palmarès. On court donc avec Thé à l'entrée de l'orchestre pour découvrir ce Drive si mystérieux.

 

19736495.jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110512_013048-copie-1.jpgDrive, c'est d'abord le comédien le plus beau de ce festival, Ryan Gosling, magnifique mec qui s'éclate en bagnole. En premier lieu on l'entend avoir un coup de fil bizarre avec recommandations, plan étrange, contrat, argent et 5 minutes d'action. Puis on découvre le plan en question en live.

Enfin, on découvre que le beau Ryan est cascadeur à Hollywood, spécialiste des cascades en bagnoles, mais qu'il est aussi, grace à son "mentor", un génial convoyeur pour les braquages en tout genre. Il sympathise avec sa voisine, et comme à chaque fois, la femme va faire que tout va se détraquer. Il n'est pas la peine d'en dire plus sur le scénario de ce film noir, tellement il est bon de se laisser prendre par cette alambiquée histoire.

Vombrissements, plans machiavéliques, blonde fatale (ou pas ?), cascades, scène d'actions, certains plans sont hallucinants avec acting au premier plan et bagnoles qui volent en arrière plan. Enfin une possibilité de renouveau pour le fim noir Américain. Enfin un acteur sexy qui est bon.

Le film est un poil trop stylisé et envahit par la musique à mon goût, mais c'est une vraie découverte, d'un cinéaste Danois d'ores et déjà adopté par Hollywood. Et qui a réusi à attiser ma curiosité. A la fin de la projo, on sort un peu secoués par tant d'action, de sang et de fureur, mais on a encore du pain sur la planche.

Il est 13h30, on doit être à Un certain regard à 17h, donc on a le temps de monter bouffer se poser 5 minutes et redescendre pour The hunter, de Bakur Bakuradze, découvert avec joie il y a deux ans avec Shultes.

C'est un cinéma aride, impressionnant, mais difficile d'accès. The Hunter est l'histoire d'un paysan en Géorgie qui assume aussi l'éducation de son fils, un élevage de cochons, et de femmes en libération conditionnelles qui viennent travailler pour...... A cet instant Thé m'a perdu. Comme à son habitude elle a tenté de me réveiller. Une fois, deux, trois, 7, 10 fois elle aura essayer puis non, c'est fini, elle m'a perdu. Je n'ai rien vu du film à part les premiers et denier quart d'heure, sur deux heures, ça fait un quart du film. Tant pis, j'suis déçu, Thé a bien aimé. Mais on s'accorde à penser que cet un assassinat de programmer un tel film en fin de festival. Thé me parle de Tarkovski. Moi je lui parle de mon sommeil....

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