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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 12:53

A l’heure où un nuage électromagnétique digne de Lost s’abat sur le marché des transferts des entraîneurs, alors que l’Equipe de France s’est une nouvelle fois faite copieusement siffler, cette fois dans le chaudron stéphanois, pour son match amical perdu face au Nigéria, il est temps de revenir sur la saison 2008-2009 de ligue 1 auto-bronzée, et plus spécialement sur la première saison sans titre depuis 2001 de l’Olympique Lyonnais.

 

D’abord le Champion, Bordeaux, avec sa belle gueule de gagnant et sa belle gueule de meneur de jeu, Gourcuff, nouvelle coqueluche de la France du foot. Mais aussi avec sa dernière ligne droite, record historique de 11 victoires d’affilée sur une même saison. La classe, qui n’est pas sans rappeler les raids de fin de saison des premières années de l’aire lyonnaise.

Au-delà de la déception que Lyon n’aie pas joué jusqu’au bout le titre, Bordeaux fait un joli champion, avec un foot assez réjouissant et surtout très costaud. Le Président reste en Gironde, et promet d’être encore dans la bataille avec une équipe un peu renouvelée et bien renforcée.

 

 

Ensuite le second, directement qualifié en Ligue des Champions. Et là c’est le plus grand club de la terre du monde de l’univers des Bouches du Rhône qui a grillé la priorité à l’autre Olympique : l’Olympiqueuh deuh Marseilleuh. Quelles belles images, au soir de la dernière journée de championnat, de voir une telle ferveur populaire au vélodrome, une harmonie entre spectateurs, supporters, joueurs, entraîneur, et staff du club. Quelle belle fin de saison, quelle belle joie. D’autant  plus belle qu’elle venait couronner une 17ème saison sans titre. Qui nous fait penser que finalement l’OM n’a pas besoin de titre pour être heureux, c’est noté.

L’OM et ses supporters, c’est bien la quatrième dimension du football, où l’on fête la lose, où l’on siffle l’Equipe de France lorsqu’elle vient rencontrer l’Argentine de Maradona au Vél’, où on interview le chien de Gerets (véridique), dans le quotidien régional,  à la veille de son départ pour le Golfe …

 

Reste que la bonne nouvelle est l’arrivée de Deschamps, qu’on va pouvoir appeler « Miss balayette », tant il veut faire le ménage, à hauteur de 30% de l’effectif… Quid de Brandade et Samoussa la saison prochaine ? Quid de Civelli aussi ? (y a d’la place dans mon lit…)

 

 

Enfin le troisième, puisque les autres (qualifiés pour l’Europa ligue, ventre mou du classement, futurs tricards en ligue 2), on s’en fout.

Lyon. L’OL. Aulas. Puel. Benzema. Mounier, bien sûr. Pas de titre pour la première fois depuis 2000. Alors c’est la fin d’un cycle ? A la Marseillaise ? A la Stéphanoise ? Lyon va-t-il disparaître pour dix ans de la tête du classement ? Lyon va-t-il se faire jeter du tour préliminaire de LDC ? (remember Maribor putain !!!).

La qualité des matchs vus cette année a souvent laissé à désirer. Cela signifie-t-il que Puel est d’ores et déjà condamné à partir faire ses expérimentations ailleurs ? J’espère pas. Il fallait tourner une page, cette saison blanche et sèche semble avoir servi à ça. D’abord sans qu’on s’en rende compte, puisque Lyon a finalement été en tête du championnat pendant une grosse majorité de la saison, Benz’ a fait le boulot, Juni aussi. Puis après l’épisode Barcelone, avec plus de bruit et de fureur, sur le terrain, dans les vestiaires et même dans les bureaux du club. Mais Puel reste protégé, car Puel a la confiance d’Aulas et Puel, à mon avis, est toujours l’homme qu’il faut à l’OL. Il s’agit donc vite d’oublier cette saison trop souvent pénible, oublier le match à Valenciennes aussi, et cependant se réjouir de quelques points positifs qu’il ne faut pas écarter.

A l’issue de la saison dernière, l’annonce du départ de Coupet laissait présager du début d’une « refondation », mais surtout faisait flipper. Comment remplacer celui qui, en plus d’être devenu une institution à l’OL, était aussi une assurance tous risques au plus haut niveau, et un cadre important de l’équipe? Par Hugo Lloris. Et puis c’est tout. L’arrivée de Lloris est l’une des vraies satisfactions de cette saison, qui nous a fait « oublier » nos craintes en quelques matchs, a assuré le boulot, a rassuré les supporters et l’équipe. Alors oui, tout n’a pas été totalement perdu cette saison.

 

Autre satisfaction, l’avènement de Mounier, Moumoune pour les intimes, Little Monkey pour le fan club. Il serait cependant inutile d’avoir assisté au début de l’éclosion du gamin, si c’est pour le faire partir dès cette intersaison. Il faut donc, non plus sauver Little Monkey, comme l’avait un temps suggéré Le Progrès cette saison, mais le garder. Tout simplement.

 

Enfin, il faut noter que le départ de Juni, dans un flot lacrymal assez rare et inattendu à Lyon,  est le réel changement d’époque pour l’OL, et là, comme la saison dernière avec le départ de Coupet, c’est l’an prochain qu’on va savoir si le mouvement se négocie bien et en douceur.

 

Rendez-vous est donc pris pour début juillet, sans Keita j’espère, avec Mak, Boum’ (qu’il m’excuse de l’avoir négligé depuis tant d’années), Little Monkey, Benz’, la Toul’, et des nouveaux. Rendez-vous est pris pour le traditionnel stage d’avant saison à Tignes, puis à Bernabeu à partir du 24 juillet pour la Coupe de la secte Moon (et non pas Moun’), puis le début d’une saison qui donnera la réponse à au moins deux questions : Puel est-il l’homme qu’il fallait à Lyon pour tourner la page des 8 glorieuses, et Lyon va-t-il disparaître des écrans de radar de l’élite du foot européen ?

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