Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 22:03

thumb.php.jpgAprès avoir laissé tomber, parce que trop crevé, la soirée Diaphana sur la plage "Chéri chéri" où sont allés tous les autres, j'ai décidé de tenter de faire une bonne grande nuit de... 7h...

Au réveil, Thé rame pour me faire bouger, puis j'émerge et on file à la séance d'Un certain regard de 11h pour un premier film : Simon Werner a disparu,  de Fabrice Gobert.

Dans un lycée de banlieue plutôt chic, en 1992, un élève a disparu. Dès lors de drôles d'évenements arrivent, rumeurs et comportements étranges envahissent les ados d'une classe de terminale.

Dès l'ouverture, la lumière et cette banlieue pavillonaire en lisière de forêt donnent une étrange impression de dérangement inquiétant. Rapidement, on est hapés par ces ados, tous au paroxisme de leurs émotions. L'irréalité et l'étrangeté l'emportent dans un décor de sitcom. Le film adopte le même système de point de vue qu'Elephant. Au travers des portraits de 4 des ados, on va revivre et finalement comprendre les mêmes scènes, mais selon les points de vue de chacun des héros.

Et ce, tout en appréhendant l'histoire de la disparition de Simon, et des conséquences de ce traumatisme. Construit comme un suspens assez haletant, le film est une réussite dans le paysage cinématographique français. Hélène et les garçons filmé par la géniale Agnès Godard , sur une musique de Sonic Youth.

 

On ressort tous conquis même si par la suite on se rend compte que le film est loin de faire l'unanimité. Retour à l'appart' pour se sustenter, puis montée des marches pour la seule projo du Ken Loach, Route Irish en présence de toute l'équipe.

Cannes-2010-Ken-Loach-monte-les-marches-pour-Route-copie-1.jpgC'est l'histoire d'un militaire anglais reconverti dans des missions de sécurité dans des pays en guerre, rentré à Liverpool, qui perd son ami d'enfance lors d'une mission sur la "Route Irish" à Bagdad. C'est la route la plus dangereuse du monde, entre la "green zone" et l'aéroport de Bagdad. Bouleversé sans commune mesure par la disparition de son ami, il ne croit pas la version officielle de sa mort et décide de mener sa propore enquête. Loach s'attaque à un suspens haletant, dans le genre des thrillers, mais d'un niveau bien supérieur au tout venant Hollywoodien.

Le scénar' est très bien ficelé, et donne plusieurs entrées pour appréhender l'histoire. Politique, économique, et surtout, il met en lumière la privatisation des conflits au profit de sociétés payées à coup de millions par les Etats en guerre mais qui n'ont aucune morale. On est happé tout le film, et Ken le rouge met une fois de plus sa capacité de conteur au profit d'une cause humaniste.

 

Sortie du Loach, pour moi c'est tout pour ce jeudi. Je lutte à chaque film contre l'endormissement, j'ai des hallus pendant les projos, où le film se mélange à mon environnement, j'ai sommeil, je dois faire un break. Je squizze la soirée des exploitants, et au retour de Thé et Ben, dodo tôt, graase matinée en vue (réveil 10h), avant de découvrir l'un des films que j'attends le plus dans ce festival, le nouvel Apichatpong Weerasethakul (Blisfully yours, Tropical malady) vendredi à midi.

UNCLE_BOONMEE-Photo1.jpg

Photo de Uncle Boonmee celui qui se souvient de ses vies antérieures d'Apichatpong Weerasthakul.

 


photo de Route Irich: copyright Visual.

Partager cet article
Repost0

commentaires

T
<br /> hé, c'était pas la soirée Diaphana c'était la soirée Losange/Tinchan, vérifie tes sources oncle Valmeee<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> ta gueule conasse ;)<br /> <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le blog de V@lmito
  • : 36.15 j'raconte ma life.com, mais surtout j'écris des conneries, je parle de ciné, de foot, de zique, de bogoss, et aussi d'Anthony Mounier.
  • Contact

Recherche

Catégories